Une belle surprise : Paranagua.

Notre dernière escale au Brésil va nous réserver une belle surprise, et ce pour deux raisons.
La première c’est que la veille on nous annonce un arrêt très court et nous en déduisons que nous n’irons pas à terre. Mais c’est sans compter avec les règles administratives : nous devons faire des formalités de sortie du territoire brésilien et cela ne peut se faire qu’en ville !

La seconde, c’est que cette petite ville dont n’attendons rien va se révéler pleine de charmes …

Lorsque nous pénétrons au petit matin dans la vaste baie qui abrite la ville, le soleil de l’aube a fait place à la grisaille ce qui donne aux berges des airs fantomatiques.

Notre entrée est toutefois agrémentée par le passage de quelques jolies pirogues et par de nombreux petits dauphins qui s’ébattent autour du bateau.

A peine le bateau rangé à quai, commence un ballet de voitures, déchargées par la cinquantaine de chauffeurs qui nous attendaient à terre.

Nous n’en verrons que le début car on vient nous chercher pour nous conduire en ville aux bureaux de la police, le temps de faire viser nos passeports.

Nous avons ensuite toute la journée pour découvrir cette petite ville au charme désuet, très différente des précédentes. Ici ni gratte-ciels ni centres commerciaux mais de vieilles maisons multicolores, parfois un peu ruinées.

Le quartier de l’ancien port a des airs de bourgade amazonienne avec ses pirogues aux allures de gondoles et la mangrove toute proche.

Le port de l’époque coloniale devait être animé avant d’être remplacé par le terminal moderne d'aujourd’hui.

Pour le repas du midi nous nous faisons plaisir dans un restaurant au bord de l’eau : buffet à volonté avec beaucoup de bonnes choses (autres que des pastas !). Difficile de résister : la promenade de l’après-midi n’est pas de trop pour éliminer l’excédent de calories absorbées. Nous faisons encore le plein d’images insolites et quelques brèves rencontres avec les locaux qui sont très amicaux et n’hésitent pas à nous saluer et nous parler. Et quelques provisions de yaourts, chocolat et bières …

Quand nous regagnons le Grande Nigeria pour le repas du soir, le travail s’y poursuit car tous les containers ne sont pas encore chargés. Nous repartirons tard dans la nuit …

Devant nous environ trois jours de mer pour rejoindre l’estuaire du Rio de la Plata avec Montevideo d’un côté, Buenos Aires de l’autre.