Quelques jours au Pays Basque
Du 19 mars au 8 avril 2022.
Puisque c’est maintenant clair, nous n’irons pas au Maroc, nous reprenons la route avec nos amis « sud-américains » Jean et Nicole pour un tour des Pyrénées, versant français puis espagnol. Ce sera une façon agréable de finir notre voyage et l’occasion de tester notre nouveau compagnon de voyage, le Sprinter aménagé, que nous avons équipé provisoirement avec le contenu de la caravane.
On ne part pas comme des fous puisque à midi nous sommes encore à Olargues, à cinq kilomètres seulement de notre point de départ à Mons dans l’Hérault …
L’après-midi, nous traçons quand même la route jusqu’à Foix, après un arrêt pour admirer la bastide de Mirepoix ...
Une petite visite de Foix et de son château s’impose …
Puis nous nous posons deux jours à Oloron Ste Marie au bord d’un gave, au départ de jolies balades.
La ville en elle-même n’est guère séduisante et semble en déclin si l’on en croit toutes les boutiques et maisons fermées. Par contre la cathédrale est superbe …
Ensuite, nous prenons le rythme escargot, passant de village en village à la découverte du Pays basque. Le printemps y est magnifique et, après les jours de pluie que nous venons de connaitre, c’est un vrai bonheur de retrouver le soleil et le bleu du ciel. D’autant qu’il met en valeur le blanc immaculé des maisons et le vert des prés …
Pendant une semaine, les jolis villages se succèdent avec leur architecture typique : Saint-Jean-Pied-de-Port, Iroulèguy, Saint-Etienne de Baïgorry, Aïnhoa …
Omniprésents au long de notre route, les frontons de pelote basque …
… les petites églises avec leurs galeries de bois …
… et, découverte pour nous, les stèles discoïdales des cimetières. On peut voir de tels monuments funéraires au Maghreb, en Syrie, Suède, Italie, Espagne, Portugal, Turquie, Russie ... mais ils sont particulièrement abondants ici …
Autre particularité due à la saison, l’écobuage : encore appelée « brulage pastoral », cette pratique ancestrale consiste à bruler des pans de montagne pour éliminer les broussailles, fertiliser la terre et donc favoriser la pousse de l’herbe.
Et bien sûr, on croise aussi de nombreux troupeaux de moutons et brebis qui cernent parfois notre "Camioneta" sur les petites routes …
Au passage, nos soutes (et nos estomacs) se chargent des nombreuses spécialités culinaires de la région : gâteau, charcuterie, piment, chocolat … rien ne nous échappe.
Après une semaine au Pays basque français, un peu avant d’atteindre la côte, nous franchissons les Pyrénées à Aïnhoa.
Direction Pampelune pour le versant espagnol des Pyrénées qui sera l'objet du prochain article !
Le saviez-vous ?
Les origines de la langue basque (« euskara ») sont l’objet de nombreuses théories.
La plus courante défend l’idée que cette langue ne se rattache à aucune autre famille linguistique connue. Elle serait la plus ancienne …
D’autres thèses la rapprochent des langues indo-européennes (grec ancien, sanskrit …), de langues sibériennes ou encore caucasiennes.
La plus surprenante apparente le basque au dogon, une langue parlée au Mali dans la région de Bandiagara !
Ce qui est sûr, c’est que la pratique de cette langue, antérieure au celtique et au latin, est actuellement en expansion et extrêmement pratiquée de nos jours comme nous avons pu le constater des deux côtés de la frontière …
Le top : les vignes d’Irouléguy.
Nous y avons fait une randonnée magnifique …
Le flop : le vin d’Irouléguy.
Si nous devions donner des appréciations à nos dégustations elles iraient d’épouvantable à médiocre. Peut-être ne sommes-nous pas tombés sur les bonnes bouteilles !
L’anecdote : notre ami Philippe, qui relève si gentiment notre courrier tout en venant nourrir notre chat, nous a fait part de deux enveloppes suspectes. Leur ouverture a révélé deux infractions pour excès de vitesse du côté d’Avignon, le même jour et à quelques secondes d’intervalle !
Voilà ce qui arrive quand on traverse la France à deux, avec chacun son véhicule …
Comme les deux cartes grises sont à mon nom, j’attends avec curiosité de voir si on va me retirer deux points sur mon permis, pour deux excès de vitesse, commis sur deux véhicules différents, à quelques secondes d’intervalle !
Le bestiaire : un étonnant cochon, pas du tout basque mais d'origine vietnamiene à Oloron …
No comment :
Pour être informé des prochains articles, cliquez ci-dessous sur "S'inscrire à la newsletter".
Vous recevrez un mail pour vous prévenir à chaque nouvelle publication !
Commenter cet article