26 Apr

Du Pays basque à l’Hérault par la Navarre et l’Aragon …

Publié par yvesetnickie.over-blog.com - Catégories : #Espagne

Du 25 mars au 8 avril 2022.

Notre balade printanière se poursuit par un retour vers notre « camp de base » à Mons la Trivalle, dans l’Hérault, mais cette fois par le versant sud des Pyrénées et donc l’Espagne.

Je vous invite à découvrir en images Pampelune, le désert des Bardenas, Sarragosse et la magnifique région de la Sierra de Guara …

Notre première étape nous mène donc à Pampelune.
Comme toutes les villes espagnoles elle présente une architecture magnifique et une ambiance décontractée. Nous la visitons un samedi et, à l’heure des tapas, la foule envahit les rues et les bars. Quelle cohue pour s'approcher du bar et se faire servir !

Du Pays basque à l’Hérault par la Navarre et l’Aragon …

Dans un style tout à fait différent, nous enchainons par la région des Bardenas un peu plus à l’est. Au sud de la Navarre, à 70 kilomètres des Pyrénées, on y trouve une succession de paysages lunaires impressionnants. En cette période de printemps, le vert intense des quelques zones cultivées offre un contraste étonnant avec le désert minéral qui les entoure. Au fil des siècles, l’érosion a sculpté de magnifiques canyons, cheminées de fées, collines tubulaires …

C’est l’occasion pour notre Camioneta de faire ses premiers tours de roues sur pistes : un début tout en douceur car elles sont très roulantes et le passage en 4x4 n’est même pas nécessaire.

Après quelques jours en pleine nature ponctués de bivouacs bien tranquilles, nous descendons sur Saragosse, où nous étions déjà passés en janvier, pour faire découvrir la ville à Jean et Nicole qui ne la connaissent pas. Exceptionnellement, nous sommes installés au camping, le temps de faire un peu de lessive.
C’est un plaisir de parcourir à nouveau la ville et je ne résiste pas à quelques nouvelles photos au gré de nos balades …

Cet intermède urbain terminé, nous poursuivons notre route vers le nord-est de l’Aragon.
Une étape à Riglos s’impose pour admirer ses imposants « mallos ». Ils font le régal des alpinistes, minuscules taches de couleurs dont nous nous amusons à suivre la lente progression le long des parois vertigineuses …

Petites routes et pistes forestières serpentent au pied des Pyrénées et nous mènent à Sarsamarcuello …

… Loarre …

… au barrage de Vadiello …

Nos derniers jours en Espagne sont consacrés à la Sierra de Guara, une région dont nous n’avons pas épuisé toutes les facettes l’été dernier (https://www.yvesetnickie.com/2021/08/espagne-aragon-ainsa-loarre-riglos.html ).
Falaises, grottes et canyons offrent une architecture naturelle impressionnante et de nombreux sentiers et pistes nous permettent d’en profiter pleinement, à pied ou en 4x4 ...

Les villages aussi sont superbes, notamment Alquezar et Ainsa …

Nous sommes montés progressivement vers le nord comme nous le prouvent les sommets des Pyrénées récemment enneigés …

Notre dernier bivouac espagnol se passe à Gerri de la Sal, dans une vallée au décor étonnant …

Nous passons la frontière à Puigcerda et profitons encore de quelques jolis arrêts comme à Ille sur Têt dont les "orgues" sont magnifiques, avec le Canigou enneigé en toile de fond …

Un bref arrêt à Barcarès pour retrouver la Méditerranée, un dernier bivouac à Roquebrun, et nous retrouvons Mons la Trivalle après un parcours de 1.800 kilomètres autour des Pyrénées …

Pour terminer, voici quelques images glanées au cours de ce périple, accompagnées de notre hymne : "La camioneta de mi Papa" …

Il ne nous reste plus qu’à regagner la Vendée avec le Sprinter et le Toyota …
Ah oui, j’allais oublier de vous dire : nous avons vendu la caravane à Mons. Elle nous encombrait un peu pour remonter et nous avions de toute façon l’intention de la revendre car elle faisait double emploi avec notre nouvelle maison à roulettes.
Alors nous avons tenté une petite annonce sur le Good Corner et … le lendemain elle avait trouvé acquéreur !

Le saviez-vous ?

Connaissez-vous la quille à huit ?

Probablement pas et nous non plus avant de bivouaquer un soir, sur le chemin du retour, aux abords d’un petit village près de Rodez. Nous étions installés près de terrains semblant destinés à la pétanque quand nous avons vu arriver tout un groupe équipé de grosses boules et de quilles en bois.
C’est ainsi que nous avons découvert ce jeu très pratiqué dans l’Aveyron (deuxième sport en nombre d’adhérents après le football !).
Les règles ? J’essaie de vous faire court ...

Comme au bowling il faut faire tomber les quilles mais le premier coup est particulier : le tireur prend une quille dans une main, la boule dans l’autre, et essaie de projeter la première à l’aide de la seconde dans le jeu (voir photo). Il dispose ensuite d’une autre tentative avec la boule seule pour renverser ce qui reste …

Le top : nous avons été ravis de notre Sprinter aménagé. La cellule est très claire et confortable et, bien sûr, au niveau de l’agrément de conduite, ça n’a rien à voir avec Trottinette. Nous serons peut-être un peu plus limités sur des terrains vraiment difficiles mais, pour nous, ce n’est pas un objectif en soi de faire du franchissement !
A part deux nuits à Saragosse, nous n’avons fait que des bivouacs et c'est un engin parfait pour trouver un petit coin tranquille et y passer une bonne nuit. Quelques petites choses pourront être améliorées mais globalement nous ne regrettons pas notre achat …

Le flop : vous vous souvenez peut-être que le but de notre voyage était le Maroc, particulièrement la région de Sidi Ifni où la température minimum hivernale se situe aux alentours de 18°. Nous n’étions donc guère équipés pour la semaine de froid que nous avons subie en Aragon. Jusqu’à -5° le matin !
Pas de problème dans la cellule dont le chauffage est performant. Par contre dehors, le matin et le soir, avant que le soleil ne nous réchauffe, c’était frisquet et il a fallu empiler des couches de vêtements …

L’anecdote : nous pensions avoir tout vu en terme de troupeaux de moutons au Pays Basque … Pas du tout !
Sur une piste des Bardenas, nous avons été cernés par un troupeau de 5.000 têtes. Avec à la clé une discussion bien sympa avec le berger dont on se demande comment, seul avec son chien, il peut surveiller tous ces animaux …