L'Ecosse : de port en port ...
Du 4 au 13 juin 2022
Après avoir quitté la région des lochs, c’est à Aberdeen que nous atteignons la mer du Nord pour ensuite baguenauder de port en port le long de la côte Est de l'Ecosse. Ce n’est pas un hasard si nous sommes là : notre petite-fille Louise y est étudiante.
Avec elle, nous découvrons « la ville de granite » et la parcourons en tous sens sous un soleil éclatant. Comme le dit Louise avec malice, « Vous ne connaitrez pas Aberdeen sous son vrai jour ». Il est certain que l’hiver, dans le froid, sous la pluie, dans l’obscurité dès 16 heures, ses pierres grises doivent dégager une tout autre atmosphère !
Notre coup de coeur ?
Footdee (Fittie pour les écossais), un ancien quartier de pêcheurs entre plage et port, aujourd’hui moitié babacool et moitié bobo. Les maisons sont modestes mais possèdent toutes une petite annexe, souvent simple cabane, autrefois dédiée au stockage du matériel de pêche …
Pour profiter au maximum de la ville et du temps exceptionnel, nous bivouaquons le soir à l’extrémité de « l’esplanade » : devant nous, la plage et la mer, derrière, les links … le tout à savourer jusqu’à « pas d’heure ».
La suite de notre descente le long de la côte n’est qu’une succession de paisibles petits ports, de grandes plages quasi désertes, de falaises surplombées d’imposants châteaux en ruines.
Voici en images quelques-uns de nos coins préférés …
Stonehaven, station balnéaire modeste mais située au bord d'une baie magnifique …
Dunnottar et son château fièrement dressé dans un cadre exceptionnel …
La réserve d’oiseaux de Fowlsleugh, un endroit magique comptant seulement une poignée de maisons mais des milliers de goélands argentés …
Elle abrite aussi, et c’est plus exotique pour nous qui ne manquons pas de goélands aux Sables d’Olonne, une colonie de guillemots qui nichent le long des falaises dans un vacarme assourdissant (et je ne parle pas de l’odeur !) …
Un peu plus au sud Gourdon …
Lunan Bay, une plage sauvage et immense, possède elle aussi ses ruines …
Pour finir, “last but not least”, un dernier port magnifique, face à l’Ile de May, Crail …
Le saviez-vous ?
Cette visite de la côte est ne serait pas complète sans un séjour à Saint Andrews. Et ça tombe bien car nous y passons quelques jours puisque nos enfants Guillaume et Gilly y demeurent !
Seulement 15.000 habitants mais une place considérable dans le cœur des écossais.
Selon la légende, les reliques de Saint André (André = Andrews) y furent rapportées de Patras au IVème siècle avec deux conséquences importantes : la ville devint la capitale religieuse de l’Ecosse et la croix de Saint André (blanche en diagonale sur fond bleu) l'emblème du pays.
Son université, la première d’Ecosse, jouit toujours d’une excellente réputation. Ses bâtiments tiennent une grande place dans la ville et elle accueille des étudiants du monde entier …
Enfin, Saint Andrews est « La Mecque du golf » ! Le mythique Royal and Ancient Golf Club, fondé en 1754, a codifié pour la première fois les règles de ce sport en 1764 et a continué de le faire jusqu’en 2004.
Pour y jouer, il faut réserver au moins trois ans à l’avance et bénéficier d’un tirage au sort favorable. Par contre, le terrain est municipal depuis 1894 et le dimanche le Old Course est ouvert à tous. De nombreux promeneurs le parcourent, ne manquant pas de se faire photographier sur le célèbre petit pont du 18 ou en simulant un putt sur le trou final …
En ce mois de juin, la ville est déjà en pleins préparatifs pour l’Open britannique, le 150ème du nom, qui en juillet accueillera les meilleurs joueurs du monde. Les tribunes pour les spectateurs sont déjà en place …
Un petit tour dans les rues de Saint Andrews ?
Le top : parmi nos meilleurs moments sur la côte, la dégustation de sandwiches, au soleil, sur un banc, devant un ravissant petit port, à Stonehaven comme à Crail. De simples sandwiches ? Non !
Des sandwiches généreusement garnis de homard avec simplement un peu de mayonnaise et une touche de céléri …
Un délice à faire palir de honte M. Mc Donald !
Petit bémol : les goélands sont des voleurs redoutables et il faut faire très attention à ne pas se faire voler sa pitance. D’autant que certains les encouragent bêtement en leur jetant de la nourriture !
Le flop : les fous de Bassan, qui vivent en grand nombre sur les côtes écossaises, sont particulièrement touchés par la grippe aviaire et des centaines ont été retrouvés morts début juin.
Comme celui-ci sur la plage de Saint-Andrews …
L’anecdote : les britanniques considèrent les lapins comme des animaux domestiques, à l’instar des chiens et des chats, et donc n’en mangent pas. Du coup, ce petit animal, bien connu par ailleurs pour ses capacités à se multiplier, se rencontre partout : sur les terrains de golf, dans les campings, dans les jardins et même en plein cœur des villes comme celui-ci photographié à Aberdeen …
Le bestiaire : décidément, il y a déjà beaucoup d’animaux dans cet article. Des fous de Bassan, des goélands et des guillemots, des lapins et même des homards (en sandwiches !).
Mais je vais quand même en rajouter deux : ce phoque gris, malheureusement mort, échoué sur la plage de Lunan … et le voisin de Guillaume et Gilly dans le champ en face : un highland cow, tout jeune parait-t-il, mais déjà impressionnant !
No comment :
Pour être informé des prochains articles, cliquez ci-dessous sur "S'inscrire à la newsletter".
Vous recevrez un mail pour vous prévenir de chaque nouvelle publication !
Commenter cet article