Le Maroc enfin !
Du 3 au 13 octobre 2022.
La carte est interactive : vous pouvez zoomer et la déplacer à votre guise ...
Quatre ans et demi sans Maroc, c’est long pour nous qui y avons multiplié les séjours les années précédentes. Deux raisons à cette absence, l’une choisie, l’autre subie : d’abord notre voyage en Amérique du Sud nous a éloignés du continent africain, ensuite la pandémie et la fermeture des frontières marocaines ont pris le relais …
Mais nous allons nous rattraper puisque nous avons prévu d’y voyager cinq ou six mois cet hiver avec notre nouveau compagnon de voyage, le Sprinter 4x4 (nous ne lui avons toujours pas trouvé de petit nom) qui a remplacé notre chère vieille Trottinette.
Malgré notre impatience, nous descendons tranquillement en quatre jours par l’Espagne, jusqu’au ferry à Algeciras. Quel bonheur de renouer avec les plaisirs du pique-nique et du bivouac dans la nature !
A commencer par Yves, en Charente (une étape incontournable vu le nom), puis au bord de la Leyre, au fond du bassin d’Arcachon, où nos amis Desmaison nous ont concocté un joli coin de bivouac.
Et avant de traverser l’Espagne sous plus de 30° avec, histoire de briser la monotonie des autovias, quelques « errements » sur les pistes du côté de Cacéres …
Après quatre jours de route, nous dormons sur le parking du Mercadona d’Algeciras, ce qui est beaucoup moins bucolique. Mais nous avons nos billets de ferry en poche (M. Guttierez est toujours là !) et le port est tout proche pour le passage du lendemain matin …
Moins de deux heures après notre embarquement, le détroit de Gibraltar et la frontière marocaine sont franchis (un record !). Nous rejoignons rapidement la station balnéaire de Martil, sur la côte méditerranéenne. Mais le ciel est gris, la plage guère attirante et, ne trouvant pas d’emblée de lieu pour passer la nuit, nous décidons de rejoindre la côte Atlantique pour essayer d’échapper aux nuages qui stagnent sur les montagnes proches du détroit.
Deux petites heures de route, car le Maroc n’est pas large à cet endroit, et nous retrouvons le soleil à Asilah !
Nous y restons deux jours pour profiter de ses maisons dont le blanc éclatant est renforcé par le bleu des portes et volets …
… et nous goinfrer de poissons tout frais pêchés !
Nous poursuivons ensuite notre route le long de la côte jusqu’à Larache où nous aimons faire étape et déguster (à nouveau) de grandes assiettes de poissons dans un petit boui-boui près du port …
Au-dessus du port, la ville a gardé les traces de son passé espagnol …
… mais on se sent quand même tout à fait au Maroc !
Après un rapide passage à Moulay Bousselham, nous nous mettons en quête d’un bivouac. Pas facile dans cette région très peuplée où la plupart des terrains sont exploités et clos. Nous trouvons finalement refuge près d’une mosquée abandonnée, après avoir obtenu la bénédiction de trois anciens bien sympathiques qui discutent auprès d’une zaouïa proche. Notre tranquillité sera à peine troublée dans la soirée par les grands saluts amicaux de quelques paysans dans leurs carrioles et la nuit sera d’un calme absolu.
Pas de passage au Maroc sans visiter notre ami Jean-Paul à Rabat !
Nous l’y retrouvons chez lui, en compagnie de la fidèle Khadija et de ses amis Claudine et Jean-François. Nous aimons beaucoup Rabat, ville à la fois moderne et très marocaine, une grande cité sans la frénésie de Casablanca ou de Marrakech.
Jean-Paul habite juste en face des remparts de la ville …
Nous sommes à deux pas du centre-ville et de la Médina très animée dont nous profitons largement ...
Nos trois jours à Rabat, en si bonne compagnie, passeront trop vite !
Voici quelques images de ces premiers jours marocains …
Le saviez-vous ?
Bien que capitale, Rabat n’est pas, et de loin, la ville la plus peuplée du pays : avec environ deux millions d’habitants, son agglomération ne représente que la moitié de celle de Casablanca.
Son nom lui vient de la citadelle (« ar-Ribat » en arabe) construite par les almohades au XIIème siècle.
Chargée d’histoire, la ville compte de nombreux monuments classés au patrimoine mondial de l’humanité …
Le Roi du Maroc y a sa résidence principale et aura bientôt une tour de 250 mètres de hauteur portant son nom, le plus haut monument d’Afrique.
Le top : quel bonheur de retrouver des gens qui vous saluent chaleureusement, engagent facilement la conversation avec vous, voire, comme ces deux chauffeurs routiers voisins de parking au bord d’une route, vous invitent spontanément à partager un tagine de calamar à la bonne franquette.
Ou cette dame qui, tandis que nous regardons le four traditionnel d’un boulanger, nous offre un pain et s’enfuit sans qu’on ait le temps de la remercier !
Le flop : beaucoup de progrès ont été réalisés au Maroc en termes de ramassage des ordures mais ce n’est pas encore le top partout !
L’anecdote :
Quand un marocain trouve une bonne idée pour gagner de l’argent, il n’en garde pas longtemps l’exclusivité !
Nous avons été surpris dès notre arrivée par le nombre impressionnant de petites camionnettes proposant du café au bord des routes. Nous n’en avions jamais vu auparavant !
Un vieux panneau solaire, une batterie et un convertisseur 12/220v, une machine à café installée dans le coffre et voilà un petit commerce qui marche.
Une idée qui s’est répandue comme une trainée de poudre …
Peut-être trop vite : quand on en voit trois ou quatre installés côte à côte on se dit que l’offre est probablement supérieure à la demande !
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