La route des amis ...
Du 24 novembre au 12 décembre 2024.
Toute la fin de notre voyage va être rythmée par une série de rendez-vous avec des amis :
Hassan à Taidalt, Saliha à Tighmert, Isabelle et Adrian à Sidi Wassay, Jean-Yves et Hafida à Agadir, Jean-Paul à Rabat, nous avons réussi à programmer toutes ces rencontres sur le chemin du retour.
La carte est interactive : vous pouvez zoomer et la déplacer à votre guise ...
Quand nous quittons notre bivouac dans les dunes d’El Borj, nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de chez Hassan et il n’est pas question de passer dans la région sans aller saluer la famille Bouchrouaat !
Comme d’habitude l’accueil sous la tente est exceptionnel (« Vous êtes des membres (sic) » a coutume de nous dire Hassan) et nous passons un bon moment devant son thé, préparé selon les règles de l’art, et le tajine cuisiné par Aliha …
On the road again : un petit résumé en vidéo des pistes du côté de Taidalt …
Nous bivouaquons à proximité sur la piste de Tighmert avant de rejoindre Sidi Ifni et l’océan que nous n’avons pas vu depuis bien longtemps. Après un court séjour, nous quittons nos compagnons de route : Jean et Nicole filent vers le nord tandis que Philippe et Cathy … restent chez eux.
De notre côté, nous avons un rendez-vous fixé de longue date chez Saliha, dans l’oasis de Tighmert, pour l’anniversaire d’Imran son petit-fils. En attendant les festivités, nous profitons du charme paisible de la palmeraie …
Imran est fêté à l’association des jeunes Aït Khanouss par tous les jeunes dont s’occupe avec beaucoup de dévouement Saliha (soutien scolaire, théâtre, séjour de découvertes …). Voyez l’ambiance de l’après-midi en vidéo …
Le soir, pour terminer en beauté la journée, Imran, malgré la fatigue, souffle à nouveau les bougies d’un nouveau gâteau dans un restaurant de Guelmim …
Après un court séjour à Tiznit le temps de changer un panneau solaire défaillant, nous retrouvons la mer à Sidi Wassay. Proche d’Agadir, le village et la plage sont littéralement envahis l’été mais en ce moment c’est quasi désert …
Partis de Belgique pour un long voyage jusqu’à Cape Town en Afrique du sud, Isabelle et Adrian nous font la joie d’un petit détour pour passer la soirée avec nous. Nous étions ensemble avec les Gringos sur le bateau pour l’Amérique du Sud il y a six ans et nous avons beaucoup à nous raconter : les bons souvenirs du voyage mais aussi des informations sur leur route, que nous connaissons bien, vers la Mauritanie et le Sénégal.
Etape suivante : Agadir.
L’incontournable visite au souk (déjà évoqué à plusieurs reprises dans le blog) est ponctuée de quelques achats et souvenirs à ramener en France et bien sûr de notre habituel déjeuner de poisson chez l’ami Mohammed « Sardine » …
Le lendemain, après quelques péripéties narrées plus loin dans « Le flop », nous retrouvons Isabelle et Jean-Yves et leur ami Jean-Louis à la Marina pour un délicieux déjeuner …
Avec tout ça, le temps file et nous renonçons à notre projet initial de remonter par la côte (Essaouira, Safi, El Jadida …). La remontée par l’autoroute via Marrakech est beaucoup plus rapide même si elle est bien moins passionnante ! Encore qu’il y ait toujours à voir sur les autoroutes marocaines, comme par exemple ces extravagants camions descendant de la paille vers le sud …
Et puis ainsi nous passerons un peu plus de temps à Rabat chez Jean-Paul …
Sa maison est idéalement placée en face des remparts, à deux pas du centre de la ville moderne mais aussi de la médina où nous allons facilement flâner et faire quelques dernières emplettes marocaines. C’est le charme de Rabat d’allier modernisme (le tramway, la tour Mohamed VI, Musée d’art moderne …) et histoire (mosquée Hassan, remparts et portes almohades, médina …), le tout de façon harmonieuse, parmi de nombreux espaces verts.
Pour changer des sites touristiques de la ville que nous avons déjà vus lors de précédents séjours, nous prenons le tramway pour une longue balade du côté de Salé.
Difficile de quitter Jean-Paul et la cuisine de Khadija, mais quelques occupations nous attendent en France. Avant de prendre le ferry, nous bivouaquons une dernière fois au Maroc à Ksar Sghir, à deux pas de Tanger-Med qui brille de mille feux dans la nuit. Un endroit à nous faire regretter de partir …
L’anecdote de cette dernière soirée en terre marocaine : le soir alors que je sors fumer une cigarette, un homme s’approche de moi dans la pénombre et immédiatement je me dis « Tiens encore un qui vient me taper une clope ! ».
Eh bien, pas du tout : il me tend un gros kaki bien mur et disparait, à peine ai-je eu le temps de le remercier.
C’est ça le Maroc !
Le saviez-vous ?
Le « chergui » est un vent puissant d’est ou sud-est qui souffle parfois au Maroc, en toute saison. Venant du Sahara, il est extrêmement chaud et sec : moins de 15% d’humidité relative et une température d’environ 45°. Cerise sur le gâteau, il est chargé de poussière et prend parfois la forme d’une véritable tempête de sable,
Nous avons eu la malchance de le subir pendant trois jours à Sidi Ifni et il a un peu gâché le plaisir que nous trouvons toujours dans cette ville que nous adorons.
40° le jour, 28° la nuit, impossible d’aérer sans manger du sable … dur ! dur !
Double peine pour moi qui espérais bien remplacer les côtes de chameau par du poisson grillé, le vent condamne les pêcheurs au chômage technique et les étals du marché au poisson sont vides !
Le top :
Par contre, Sidi Ifni est en train de retrouver sa splendeur d’antan : grâce à un programme gouvernemental, toutes les maisons et les bâtiments du centre sont repeints aux couleurs de la ville, le blanc et le bleu !
Le flop :
Nous le savions en remplaçant notre vieille « Trottinette », les véhicules modernes n’ont pas sa rusticité. FAP, vanne EGR, turbo, AdBlue, climatisation … autant de sources d’ennuis potentiels que nous ignorions !
Sur le Sprinter, c’est l’AdBlue qui nous a joué des tours. Durant trois semaines, des messages d’alerte nous enjoignant de rejoindre le concessionnaire le plus proche (dont nous étions bien loin !) se sont succédés.
Ils n’ont pas été suivis d’effets … jusqu’au moment où nous nous sommes retrouvés plafonnés à 20km/h. Par chance, nous étions à Agadir et nous n’avons eu que quelques (longs, longs) kilomètres à faire pour trouver un garage Mercédes. Ou plutôt, un futur garage Mercedes qui doit ouvrir le 1er janvier prochain.
Mais il y avait là un technicien qui a résolu notre problème très rapidement et avec beaucoup d’efficacité … sur le trottoir.
Et pour terminer ce flop sur une note positive, gratuitement !
L’anecdote :
Sidi Wassay et le parc de Souss-Massa sont connus pour leurs ibis chauves, une espèce endémique de la région. Nous en avions vu il y a quelques années et je demande au camping s’il y en a toujours. « Oui, bien sûr, me répond-on, d’ailleurs il y en a deux ici-même ! »
Et de me montrer deux vieilles pintades nourries par les camping-caristes ….
J’en suis resté abasourdi et n’est pas eu la présence d’esprit de photographier les deux volatiles !
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