En route pour la Turquie : de l'Atlantique à l'Adriatique.
Du 17 au 23 février 2025.
Première étape de notre voyage vers la Turquie : 1.750 kilomètres à travers la France, l’Italie et … Saint Marin !
Nous sommes déjà allés deux fois en Turquie, mais en mode « sac à dos », il y a bien longtemps déjà. Cette fois nous partons avec notre résidence secondaire à roulettes, le Sprinter aménagé (et non pas une Fiat 500 vintage comme pourrait le laisser penser la photo de couverture !).
Pour laisser passer un peu l'hiver, nous avons décalé notre départ, généralement fixé au début de janvier, pour voyager de mi-février à mi-mai environ. Et comme nous aimons bien prendre notre temps, ces trois mois ne représenteront que la première partie de notre voyage : nous pensons les consacrer en grande partie à la Turquie (elle le mérite bien !) puis revenir «storer » le Sprinter en Grèce quelques mois.
Notre programme sera donc normalement le suivant :
- rejoindre Ancône en Italie où nous attend un ferry pour la Grèce. De là passer rapidement en Turquie pour un séjour de deux mois avant de revenir garer le Sprinter à Athènes et rentrer en avion le 7 mai,
- début septembre retrouver le Sprinter pour terminer tranquillement notre boucle via l’Albanie, le Monténégro, la Croatie, la Slovénie et enfin l’Italie puis la France …
Voilà les grandes lignes du programme, rien ne de plus n'est fixé pour l'instant !
Après un petit détour par Ste Foy la Grande, nous traversons la France d’ouest en est jusqu’à atteindre le tunnel du Fréjus au bout de la vallée de la Maurienne.
A la sortie, nous voilà en Italie, à Bardonecchia, une station de ski où nous passons la nuit au bord des pistes, entourés de montagnes et de neige.
Dans la nuit quelques flocons ont recouvert le Sprinter et le thermomètre est descendu à -6° mais le chauffage du camion est efficace et la nuit a été parfaite.
Avec ce premier dépaysement, le vrai voyage peut commencer !
Sous le soleil, nous reprenons l’autoroute, une succession incroyable de tunnels jusqu’aux abords de Turin. Nous avons maintenant parcouru une bonne partie de la route jusqu’au ferry et nous pouvons réduire la cadence. Un arrêt à Asti est l’occasion de découvrir un peu cette agréable petite ville.
Le soir nous bivouaquons parmi les vignes d’Andrea, un très sympathique vigneron qui accueille volontiers les voyageurs dans la cour de sa ferme. La dégustation et l’achat de quelques bouteilles sont facultatifs mais nous nous faisons un devoir de faire honneur à sa production !
Pour la pause suivante, c’est Parme que nous avons retenue : bon choix, la ville est magnifique. Le centre, piétonnier comme souvent en Italie, favorise la déambulation parmi les innombrables églises, palais et monuments de la cité …
Encore quelques dizaines de kilomètres sur une autoroute bondée de camions venant de toute l’Europe et nous passons la nuit près d’Imola. Il nous reste à peine 200 kilomètres pour rejoindre Ancône en deux jours. Nous avons le temps de faire un petit détour et nous passons, sans vraiment nous en rendre compte, une nouvelle frontière : celle de San Marino, minuscule république enchâssée dans l’Italie.
Le saviez-vous ?
San Marino, la Sérénissime République de Saint Marin, est le troisième plus petit état d’Europe après le Vatican et Monaco. C’est aussi la plus ancienne république au monde puisque sa constitution remonte au XVIème siècle et qu’elle a résisté aux convoitises de nombreux envahisseurs.
Sa superficie est de 60 km² (équivalente à celle de la ville de Montpellier) et elle compte environ 35000 habitants ...
Depuis 1984, elle dispose d’une équipe nationale de football qui en 200 matches n’a remporté que 3 victoires. Toutes contre le Lichtenstein !
La visite du centre historique, perché sur un éperon rocheux, se mérite car les pentes sont raides. L’architecture de la cité, très massive, nous a semblé un peu triste d’autant que le soleil n’a fait que de rares apparitions.
A part ça, beaucoup de magasins de produits de luxe (les taxes sont moins fortes qu’en Italie) mais une vue magnifique sur les environs …
Après avoir passé la nuit au pied de la citadelle, il ne nous reste plus qu’une heure de route pour gagner Ancône, ville de départ de notre ferry. C’est le « Venezia » qui va nous conduire en Grèce. Le Sprinter couchera sur le 4ème pont, nous dans une agréable cabine au 6ème...
La prochaine étape commencera à Igoumenitsa en Grèce ...
On the road again : de l’Atlantique à l’Adriatique, le résumé en vidéo de nos routes de la semaine ...
Le top :
Je profite toujours de nos voyages pour faire un peu de géocaching. Cette semaine, nous seulement j’ai trouvé des caches tous les jours, mais en plus j’ai inscrit deux pays supplémentaires à mon palmarès (à ce jour, j’ai trouvé des caches dans 28 pays au total) !
Le flop :
Notre bref séjour à Ancône a été plutôt raté.
Nous visons en premier lieu le bord de mer, au nord de la ville, pour tenter de déjeuner d’un bon repas de poissons au bord de l’Adriatique. Loupé ! Une voie ferrée bloque totalement l’accès à la mer. Il n’y a donc pas de front de mer à proprement parler !
Nous décidons alors de gagner directement la zone d’embarquement des ferries. Non seulement l’endroit n’est guère agréable, mais le seul restaurant est fermé et gagner le centre ville à pied à travers une zone industrielle n’est pas une option réjouissante.
Nous repartons donc avec le camion nous garer en centre-ville. Il est quasi désert en ce début d’après-midi de dimanche et, sous un ciel bas, l’architecture monumentale de la ville est bien triste.
Les seuls restos à proximité n’offrent que des burgers ou des kebabs. Adieu la dégustation de poisson frais ! Petite lueur dans la grisaille, nous dégottons un mini resto de lasagnes qui nous réconforte.
Mais pour compléter la série de nos désillusions, le GPS nous ramène vers le ferry à travers de toutes petites rues jusqu’au moment où nous restons coincés à l’abord d’un virage. Seules de longues manœuvres et une centaine de mètres en marche arrière nous sortiront de ce mauvais pas!
Jusque là nous avions toujours fait de bons choix, il fallait bien un peu galérer dans ce voyage ...
L’anecdote : est-ce un clin d’œil ou une manière de nous préparer à notre futur destination ?
La plupart des toilettes que nous avons utilisées en Italie étaient des chiottes à la turque !
No comment :
Pour suivre nos voyages, cliquez ci-dessous sur "S'inscrire à la newsletter".
Vous recevrez un mail pour vous prévenir de chaque nouvelle publication !
Commenter cet article