Quito et le passage de la ligne.
Les 27 et 28 février 2020.
Sur la route des volcans qui nous mène vers la Colombie, nous faisons un arrêt rapide mais très intéressant à Quito, la capitale de l’Equateur. Surnommée « la lumière de l’Amérique » par Simon Bolivar, deuxième capitale la plus haute du monde après La Paz, la ville a tenu pour nous toutes ses promesses.
Nous garons Trottinette pour 24 heures dans un parking situé dans le parc de La Carolina, un lieu très fréquenté dans la journée par les sportifs, mais très tranquille la nuit.
Pour visiter la ville, nous choisissons de prendre un bus touristique qui parcourt la ville, particulièrement sa partie historique, en nous laissant le loisir de descendre, découvrir tranquillement un secteur et reprendre le suivant pour voir un autre quartier.
Quito nous parait une ville très agréable, très propre comme tout l’Equateur, avec de larges avenues, de nombreux espaces verts et des rues piétonnes animées. Après avoir traversé les quartiers ultramodernes, c’est évidemment la Quito coloniale qui va nous ravir par l’architecture de ses rues et des bâtiments anciens.
La Plaza Grande à elle seule mérite un bon arrêt avec la cathédrale, le palais du gouvernement et le palais Arzobispal …
Nous terminons notre visite par la colline du Panecillo qui domine la ville …
Après avoir roulé quelques kilomètres au nord de Quito nous franchissons la latitude 0° 00’ 000’’. Nous nous arrêtons à l’horloge solaire de Quitsato. Ce nom est d’origine indienne, « quitsa » signifiant milieu et « to » le monde.
Un grand poteau et une plateforme empierrée forment un vaste cadran solaire situé exactement sur la ligne de l’équateur. L’ombre du poteau et les différentes lignes représentées sur le sol permettent de connaitre l’heure, le mois de l’année et de repérer équinoxes et solstices … quand il y a du soleil !
Bien sûr nous prenons, comme le veut la tradition, des photos à cheval sur les deux hémisphères ...
Le saviez-vous ?
L’équateur est une ligne imaginaire séparant la terre en deux hémisphères à mi-chemin de ses deux pôles. Cette ligne mesure 40.075 kilomètres et passe en Equateur à une vingtaine de kilomètres au nord de Quito.
Adeptes de cultes solaires, les indiens quitu-caras avaient déterminé avec précision la position de la ligne bien avant l’arrivée des incas et de la mission géodésique française de La Condamine en 1798.
Cette dernière s’était trompée de 240 mètres … tandis que mon GPS, lui, est parfaitement exact !
Le top : vue l’expérience de nos précédents passages dans les capitales, nous redoutions la traversée de Quito. En fait, malgré la taille de la ville qui s’étire sur 40 kilomètres, la circulation y est assez fluide, le trafic raisonnable et surtout les équatoriens sont très respectueux du code de la route. Les larges avenues sont agréables … rien à voir avec La Paz ou Lima.
Le flop : depuis des mois, les freins de Trottinette sont quotidiennement mis à mal par les longues descentes sur les routes andines très sinueuses. Pour compléter, nous avons passé une heure dans la descente vers Ambato, coincés dans un embouteillage et les freins ont bien chauffé. Le résultat c’est que, après mes plaquettes avant, changées à Nazca, ce sont les tambours arrière qui nécessitent une révision près de Quito. Pour adoucir notre peine, nous avons eu de la bonne musique au garage et un prix très doux : 20 dollars pour près de trois heures de travail à deux ou trois mécaniciens !
L’anecdote : au cœur du vieux Quito, une belle rencontre avec un sympathique marionnettiste …
Le bestiaire : en milieu urbain, voilà tout ce que j’ai trouvé !
No comment
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