Maroc 2023 : retour au soleil !
Du 9 au 15 janvier 2023.
Après une première partie de voyage où nous avons parcouru plus de 5000 kilomètres dont 3.300 au Maroc, nous sommes rentrés en Europe pour les fêtes.
Vingt-cinq jours de grisaille, c’est ce qui nous attendait en France et en Ecosse.
Nous avons passé de bons moments avec la famille et les amis mais il faut bien dire que retrouver à Agadir la douceur du climat et de longues journées ensoleillées nous a plutôt réjouis. Les trois jours suivants nous restons sur la côte pour attendre Jean et Nicole qui viennent de débarquer à Tanger. Avec eux et les Desmaison, nous allons reconstituer le groupe des « gringos » ! Cette fois, ce n’est pas l’Amérique du Sud qui est au programme mais une descente du Maroc jusqu’en Mauritanie …
La carte est interactive : vous pouvez zoomer et la déplacer à votre guise ...
Après un voyage parfait, nous retrouvons le Sprinter en fin de journée à Sidi Bibi au sud d’Agadir, où nous retournons le lendemain pour quelques rendez-vous et courses.
Notamment au grand souk où nous avons toujours plaisir à déjeuner de poissons grillés chez notre ami Mohammed « Sardine » (il y a beaucoup de Mohammed au Maroc et nous avons pris l’habitude de donner un surnom à tous ceux que nous connaissons pour les distinguer).
Sidi Bibi, ce n’est pas Agadir et sa zone touristique hérissée d’immeubles modernes. La côte est sauvage, seulement occupée ici ou là par des habitations très rustiques de pêcheurs …
C’est quelques kilomètres plus au sud que nous attendons nos amis, près d’un autre village, Tifnit. Mais ici beaucoup de maisons sont désormais occupées par des touristes qui ont amélioré les habitats des pêcheurs. Il faut dire que l’endroit ne manque pas de charme et on comprend que le lieu se soit « boboïsé » !
Dans la soirée Jean et Nicole arrivent pour partager notre bivouac face à la mer et aux barques qui vont pêcher toute la nuit …
Ensemble, nous prenons la piste de bord de mer vers Aglou histoire de réviser un peu le chapitre "conduite dans le sable" …
La côte est très belle et nous pique niquons par chance près d’une curiosité : la mer pénètre dans des anfractuosités de la falaise et ressort par des petits trous, à la manière des geysers.
A proximité d’Aglou, nous rencontrons une voiture bien plantée dans le sable.
Il s’agit de deux marocains d’Agadir partis en mode « Inch Allah » à la découverte du littoral.
Heureusement, le Sprinter ne manque pas de chevaux pour les remettre sur le dur en direction du goudron ...
C’est à Sidi Ifni que le groupe des gringos se retrouve au complet chez Philippe où Catherine qui nous a préparé un délicieux tagine …
Les deux jours suivants sont consacrés aux derniers préparatifs et au ravitaillement avant le grand départ vers le sud …
Le saviez-vous ?
La côte du Souss-Massa regorge de moules. Rien que devant nous à Tifnit, j’ai vu en ramasser le temps d’une marée basse plusieurs centaines de kilos. Un pêcheur avec qui j’ai discuté m’a assuré que c’était comme ça tous les jours et toute l’année !
Ces moules sont comestibles, bien que plus « farineuses » et moins fines que nos moules de bouchot. Mais le travail, souvent réalisé par des femmes est pénible et de plus en plus des fermes d’élevage se créent pour une production plus facile et encore plus abondante …
Le top : sans commentaires ...
Le flop : un étourdi (qui donc ?) a laissé notre cafetière au camping de Sidi Bibi et c’est au souk que nous choisissons d’en racheter une d’occasion. Notre choix se porte sur une petite italienne assez propre, dont le joint nous parait très correct, de même que le prix d’environ quatre euros.
Mais à la première utilisation le lendemain, c’est l’accident : tel un volcan en éruption, la cafetière expulse soudain tout son contenu et repeint de marc le coin cuisine, murs, sol et plafond !
Résultat, pas de café, une demi-heure de nettoyage et achat d’une cafetière neuve (pour neuf euros, on aurait dû commencer par là !) …
L’anecdote : les marocains ne manquent jamais d’imagination pour régler les petits problèmes. Ainsi ce marchand ambulant, pour éviter de faire le tour de son stand, trop large pour encaisser les achats de la main à la main, reçoit les paiements et rend la monnaie par le truchement d’une pelle à ordure attachée à un manche à balai.
Une de ces petites « maroquineries » comme on les aime !
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