Retour en Colombie : Bogota

Du 1er au 4 février 2024
 

Voilà, on se doutait bien qu'on retournerait un jour en Colombie !
Ce pays nous a tellement charmés lors de nos deux passages précédents que notre cousine Esperanza n'a pas eu beaucoup de mal à nous convaincre de lui rendre une nouvelle visite dans son beau pays.
Cette fois nous n'avons pas notre chère Trottinette pour nous véhiculer, mais il y a bien des moyens de voyager en Colombie et en deux mois nous aurons certainement l'occasion d'en tester quelques uns.
Notre séjour démarre au petit matin à Bogota après 24 heures de voyage ! Autant dire que nous ne sommes pas très frais quand nous arrivons à six heures locales dans le petit appartement que nous avons réservé. 
Néanmoins, après un petit dodo rapide, nous partons explorer les alentours ...
Nous sommes au cœur de la Candelaria et immédiatement nous avons sous les yeux, comme en raccourci, 500 ans d'histoire de Bogota : le vieux quartier colonial (c'est ici même qu'a été fondée la ville en 1538) est dominé par les gratte-ciel modernes de la capitale colombienne. Le contraste est spectaculaire ...

Notre studio lui-même, situé dans un petit immeuble moderne, est cerné par les restes d'un autre temps ...

Le quartier, dont les maisons sont parfois un peu délabrées, pourrait sembler bien triste s'il n'était pas égayé par des peintures de couleurs vives et de nombreuses fresques ...
 

Et comme toujours en Colombie, la musique et la danse sont omniprésentes dans les rues ...

Pour parfaire cette première matinée, le soleil (souvent avare dans la capitale) est au rendez-vous et c'est journée sans voitures et motos dans toute la ville. Seuls des centaines de petits taxis jaunes circulent ainsi que quelques bus. Habituellement, la circulation est considérable malgré le système "pico y placa" qui contraint les automobilistes à ne circuler qu'un jour sur deux en fonction de l'immatriculation de leur véhicule.
L'après-midi et les jours suivants nous allons flaner à pied à la découverte des rues parfaitement quadrillées de la capitale. Il y a tant de choses à voir ...
Le Musée Botero, dont l'accès est gratuit, nous offre une belle rétrospective des oeuvres de cet artiste colombien ainsi que de sa collection privée (Picasso, Degas, Miro, Dali ... quand même !) ...
 

Quant au musée de l'or (également gratuit pour les seniors !), il présente de façon magnifique d'innombrables joyaux des sociétés précolombiennes ...

Nos balades dans la ville sont pleines de découvertes ...

Pour avoir une vue d'ensemble de la ville, nous prenons le funiculaire pour le cerro de  Monserrate (3.600 m) ...

Et dès qu'on a une heure devant nous, les rues de la Candelaria, nous réservent encore bien des surprises ...

Nous avons vraiment adoré pendant ces quelques jours le dynamisme et la gaieté de Bogota que nous n'avions fait qu'effleurer ... en temps de pandémie !
Voici quelques images supplémentaires glanées au fil de nos balades ...

La météo : proche de l'équateur mais située en altitude, Bogota bénéficie d'un climat tempéré. Bien que nous soyons actuellement en saison sèche, nous avons eu chaque jour une petite averse orageuse en fin d'après-midi. Mais le soleil s'est montré chaque jour et, venant de l'hiver européen, nous l'avons trouvé bien chaud même si le thermomètre ne dépassait pas 25°.

Le saviez-vous ?
Bogotá, à plus de 2.600 mètres d'altitude, est la 3ème plus haute capitale du monde après La Paz et Quito. La Cordillère Orientale, au Nord des Andes, s'élève comme un rempart pour veiller sur elle avec les "cerros" de Monserrate et Guadalupe à eux pas de La Candelaria.
 

À la recherche de l'El Dorado, le conquistador Gonzalo Jiménez de Quesada a envahi la région en 1536 et a fondé la cité en 1538 sur le territoire des indiens muiscas..
Quelques années plus tard, la ville ne comptait qu'une centaine d'habitants. Ils étaient 200.000 il y a cent ans, ils sont désormais plus de 11 millions dans cette agglomération tentaculaire qui s'étend sur 36 km du nord au sud et 20 km d'est en ouest !

Le top : on le savait et celà faisait partie de notre envie de revoir ce pays, mais la gentillesse des colombiens est vraiment sans limites. Pour nous le rappeler, dès notre arrivée à 6h du matin, notre chauffeur de taxi s'est démené pour trouver notre appartement, téléphoné pour qu'on nous ouvre la porte et ne nous a quittés que lorsqu'il a été sûr que nous pouvions nous installer.
 Et chaque jour, des gens nous saluent, engagent la conversation et sont prêts à se mettre en quatre si on a un quelconque problème ...

Le flop : la sécheresse en Colombie, induite par le phénomène climatique « El Niño »  ne fait que commencer. Et déjà, en plusieurs points du pays, le thermomètre bat des records et les feux de forêt se multiplient, jusqu'aux abords de la capitale.
Quelques 17 000 hectares de forêt ont d'ores et déjà été dévorés par les flammes. Les semaines à venir s'annoncent difficiles, selon les autorités.
L'anecdote : quand on vient de visiter le musée Botero et qu'on se balade dans les rues de Bogota, on comprend vite où l'artiste a trouvé son inspiration ! C'est vrai que beaucoup de colombiens et plus encore de colombiennes sont bien "dodus" ...

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