A la découverte d'Athènes.

Ravi de notre séjour au Maroc l’année dernière, Théodore nous a sollicités pour un nouveau voyage et cette fois son choix s’est porté sur la Grèce (« Quel meilleur choix quand sa grand-mère a été professeure de grec ? » nous a-t-il déclaré !).

C’est ainsi que nous avons préparé un voyage d’une douzaine de jours, dont cinq à Athènes et le reste dans le Péloponnèse …

Mercredi 3 juillet 2024 :

Théodore a terminé ses épreuves de brevet des collèges la veille ; nous le cueillons chez lui pour rejoindre l’aéroport de Nantes.
Le vol Nantes – Athènes se déroule sans problèmes bien que Théodore appréhende toujours un peu le décollage et malgré un léger retard au départ. Ce retard est rattrapé par le pilote et nous arrivons à 17h45 à Athènes (16h45 heure française).
Après une sortie express de l’aéroport, sans formalités (merci l’Europe), un petit choc nous attend : il fait très chaud.
38° selon le chauffeur du taxi dans lequel nous embarquons pour rejoindre notre Airbnb. Nous n’avons en effet pas eu le courage de prendre le métro, le bus et de finir à pied par cette chaleur.
Notre petit logement dans le quartier Koukaki est bien sympa et surtout … climatisé !
Il est également très bien placé, proche d’une ligne de trolley et de métro pour nous mener rapidement en plein centre, et non loin d’une rue entièrement occupée par des bars et des restaurants. Un mini market tout proche nous permet de remplir le frigo avant d’aller déguster nos premières salades grecques et gyros …

Le blog de Θεόδωρος :

Pour le premier jour il ne s’est pas passé grand-chose : on a pris l’avion et on est allés s’installer dans notre Airbnb à Athènes. Bon, ça ne sera évidemment pas la meilleure journée de mes vacances malgré que je sois monté dans un avion avec écrit dessus « Allez les canaris ».

L’anecdote : nous passons près d’une heure dans le taxi qui nous mène à notre appartement car à l’approche du centre la circulation devient de plus en plus difficile. Et notre chauffeur, comme tous ses collègues ailleurs dans le monde, pousse de gros soupirs à chaque ralentissement, accompagnés de quelques injures envers les conducteurs qui le gênent.

Pourtant, pendant ce temps le compteur tourne et ce n’est pas lui qui paie !

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Jeudi 4 juillet 2024 :

Après un lever tardif, la fin de la matinée est consacrée à une petite expédition pour trouver des billets pour nos futurs transports en commun dans la ville et pour notre visite à l’Acropole.
Succès aisé pour la première partie, échec pour la seconde !

Voilà plus d’une semaine que nous essayons de prendre des billets en ligne, sans jamais aboutir. Nous nous rendons sur place : une queue de plus de 100 mètres au guichet !
Nous y retournons dans l’après-midi : personne au guichet mais on nous annonce qu’il n’est pas possible de réserver des billets pour le lendemain !
Heureusement que nous n’avons pas fait la queue ce matin …

L’après-midi nous étrennons nos beaux titres de transport pour aller visiter le Musée archéologique national et toutes ses merveilles …

Le blog de Θεόδωρος :

En ce deuxième jour j’ai pu me reposer pendant une bonne partie de la journée avant d’aller voir un musée grec avec tout plein de statues et choses de l’époque. J’ai pris évidemment le métro et le trolley pour y aller et revenir, pour l’instant j’ai bien aimé évidemment malgré les orages qui ont précipité la rentrée au Airbnb.

Bon cette photo, de base, je devais mettre mon doigt en dessous des fesses du truc mais y’a un garde il nous a mal regardé du coup on a pas pu la faire 😔

L’anecdote : les prévisions météo relevées avant notre départ étaient sans équivoque : chaleur et ciel bleu …

Pourtant, ce matin, nos téléphones font retentir une sorte de sirène : les autorités grecques nous annoncent par SMS de violents orages sur la région de l’Attique et recommandent d’éviter de sortir. En réalité, seule une petite pluie accompagne notre retour du musée, mais elle est bientôt suivie d’éclairs et de coups de tonnerre. Nous serons loin tout de même du déluge annoncé. Seules conséquences pour nous : le restau du soir est remplacé par un plat de spaghettis à la maison et, pour notre grande joie, le thermomètre a chuté d’un cran !

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Vendredi 5 juillet 2024 :

Le soleil est revenu sur Athènes ce matin mais la relative fraicheur apportée par l’orage s’est maintenue : 32°, ce sera bien suffisant pour arpenter la ville.
Le trolleybus nous mène à proximité du petit musée Kotsanas qui présente de manière ludique des maquettes de toutes les inventions notables des grecs anciens : instruments de navigation, d’astronomie, arbalètes, systèmes d’alarme, portes automatiques, distributeurs de boissons … et encore toutes sortes d’objets d’une ingéniosité remarquable. Quand on pense qu’il faudra attendre des siècles pour que toutes ces connaissances perdues refassent surface en Europe !

C’est à pied que nous rentrons à travers la ville, le nez en l’air pour découvrir l’architecture très variée du centre, jusqu’à notre appartement de Koukaki  …

Par chance, au retour, nous passons devant le Parlement, place Syntagma, juste au moment de la relève de la garde des célèbres evzones …

Je me pose quand même une question : qu’est-ce qui a pu passer par la tête du gars qui a conçu les tenues et la chorégraphie de ces pauvres militaires ?!

Le blog de Θεόδωρος :

Troisième jour en Grèce, toujours à Athènes. Encore une très belle journée, dans laquelle j’ai pris une nouvelle fois le trolley pour aller dans un nouveau musée, dans lequel étaient mises des créations grecques de l’antiquité. On y a même croisé des français ! Super journée qui s’est super bien terminée par le match de l’équipe de France, malgré toujours aucun but dans le jeu on est en demi-finale, de quoi bien dormir cette nuit !

L’anecdote : j’ai passé pas mal de temps sur Duolingo avant notre séjour pour essayer d’apprendre un peu le grec, une langue difficile avec son alphabet propre et sa grammaire complexe. Mais au moins je peux déchiffrer quelques panneaux ici où là et baragouiner avec plus ou moins de succès quelques mots avec les locaux, toujours prêts à échanger avec nous.
Quant à Nickie, ses connaissances en grec ancien ne lui sont guère utiles car le grec moderne a beaucoup évolué depuis Homère !
Ceci dit, presque tout le monde parle anglais à Athènes et c’est généralement dans cette langue que l’on s’adresse à nous …

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Samedi 6 juillet 2024 :

Après une matinée tranquille (quelques courses et un « frappé » en terrasse tandis que Théodore récupère), nous partons à l’assaut de l’Acropole. Nous avons finalement choisi d’y aller en fin d’après-midi pour éviter les longues files d’attente du matin et cela s’avère un bon choix. Bien sûr, nous ne sommes pas seuls mais on ne peut guère s’attendre à mieux à cette époque de l’année …

Le soleil tape dur et ça grimpe mais le site est exceptionnel avec ses divers monuments et une vue à couper le souffle sur Athènes, jusqu’au Pirée et à la mer …

Le blog de Θεόδωρος :

Quatrième jour, j’ai encore pu rester dans mon lit une bonne partie du temps puis pour aller vers 16h à la grande Acropole ! La fameuse ! Avec le Parthénon !

Journée très attendue par nous trois et vraiment une super journée très intéressante, c’était magnifique, nous avions une vue exceptionnelle sur Athènes (c’est à ce moment-là qu’on se rendait compte de l’immense ville qu’est Athènes).
Cette journée s’est terminée par un super restaurant indien dans lequel nous avons très bien mangé (épicé).

Bref encore une belle journée en Grèce, demain dernier jour à Athènes, avant de partir pour Nauplie !

L’anecdote :

Un peu de musique nous accompagne pendant notre visite de l’Acropole, et pas n’importe laquelle !
Sting est en « balance » car il se produit ce soir dans le cadre de l’Odéon d’Hérode Atticus …

No comment :

Dimanche 7 juillet 2024 :

Deux activités principales au menu du jour : la relève de la garde à Syntagma et une balade au Pirée.

Une foule considérable se presse pour la grande cérémonie hebdomadaire devant le Parlement. Cette fois nous avons droit au rituel complet avec musique et défilé de militaires diversement costumés sous les applaudissements de la foule …

Le métro nous conduit ensuite jusqu’au Pirée, le port d’Athènes situé à moins de 10 kms du centre. Une petite balade nous permet de découvrir cette ville plutôt chic, et de visiter l’église orthodoxe métropolitaine dédiée à Saint Constantin et Sainte Hélène, bien fournie en icônes et en reliques …

Puis nous découvrons Zéa, l’un des trois grands ports de la ville. S’il accueillait autrefois les navires de guerre d’Athènes, ce sont aujourd’hui les imposants yachts des milliardaires qui l’occupent …

Le blog de Θεόδωρος :

Dernier jour à Athènes, que nous n’avons même pas vraiment passé à Athènes ! Mais au Pirée en bord de mer.
Nous avons pris le métro le plus long de ma vie, 10 ARRÊTS !
Mais aucun regret, c’était magnifique et nous avons très bien mangé dans un restaurant devant le port. Nous sommes rentrés en fin d’après-midi pour cette dernière nuit dans notre Airbnb athénien !

Demain, direction Nauplie pour passer de la capitale à une petite ville.

L’anecdote :

Il faut se mettre à la mode du pays : Théodore est devenu Féodoros, Nickie et moi Yaya et Papous (Grand-mère et grand-père en grec) !

No comment :

Fin de ce blog athénien ! Demain nous partons pour un petit tour du Péloponnèse …

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