En route pour la Turquie : le nord de la Grèce ...
Du 23 février au 2 mars 2025.
Depuis la descente du ferry à Igoumenitsa jusqu’à la frontière turque, une semaine à travers l’Epire, la Macédoine et la Thrace. 950 kilomètres émaillés de belles découvertes ...
La carte est interactive : vous pouvez zoomer et la déplacer à votre guise ...
Notre « croisière » de 24 heures sur l’Adriatique, d’Ancône à Igoumenitsa, s’est déroulée paisiblement sur une mer d’huile, en compagnie de rares voitures et de quelques camions. Le seul regret c’est que le temps maussade ne nous a pas permis de profiter pleinement de la vue sur les côtes d’Albanie et de Corfou que nous avons longées avant l’arrivée …
Le bateau est loin d’être plein donc la sortie est extrêmement rapide ce qui nous laisse le temps de trouver un coin de bivouac avant la nuit. Avec en prime une belle vue sur le port d’Igoumenitsa le soir et le lendemain matin …
Négligeant la route directe vers Thessalonique, nous descendons le long de la mer Ionienne, une côte magnifique, avec un premier arrêt pour prendre l’ambiance de la Grèce, sur le petit port de Parga. Premier pope, premier café en terrasse …
Quelques kilomètres plus loin, nous pique-niquons au bord d’une splendide petite crique déserte …
… avant de d’aborder la région du Golfe Ambracique. Reliée à la Méditerranée par un étroit chenal, cette petite mer intérieure accueille un incroyable écosystème. Une digue permet de passer d’îlot en îlot jusqu’à ce que nous trouvions un superbe bivouac loin de tout ...
Loin de tout, sauf des oiseaux ! Nous sommes entourés par une multitude de flamants roses, pélicans, cormorans et autres volatiles …
Quelques kilomètres plus loin sur la digue, le village de Koronissia et son port …
… dominé par une ravissante église byzantine dont l’origine remonte au VIème siècle …
Nous avons eu la chance d’avoir le soleil avec nous pour cette étape qui restera comme notre coup de cœur de cette semaine en Grèce. Il est vrai que les températures se sont bien adoucies par rapport à l’Italie. Les oliviers, orangers et citronniers omniprésents ainsi que … quelques mouches et moustiques sont la preuve tangible de ce changement de climat.
Nous poursuivons notre route à travers les montagnes jusqu’à Vergina, l’ancienne capitale du royaume de Philippe de Macédoine, père d’Alexandre le Grand. Deux formidables musées nous y attendent …
Le premier reconstitue le vaste tumulus où ont été retrouvées il y a seulement quelques dizaines d’années les tombes de Philippe et de son entourage …
La mise en scène, dans la pénombre est magnifique. Contraste total dans le second musée consacré à la vie quotidienne avec tous les objets retrouvés lors des fouilles du site : sous une lumière éclatante cette fois, la scénographie est également superbe et même des séries de simples clous forment des tableaux très esthétiques …
L’étape suivante c’est Thessalonique, la deuxième plus grande ville de Grèce. Afin d’en profiter un peu, nous avons réservé pour une nuit un appartement en ville (accessoirement, faute de campings ouverts, ce sera l’occasion de laver notre linge et de prendre une bonne douche dans une vraie salle de bain!).
Notre arrivée en ville est quelque peu perturbée par une immense manifestation et nous devons tourner en rond dans les petites rues avant de rejoindre notre logement. Par chance, nous trouvons miraculeusement une place de stationnement gratuit à proximité. Notre quartier est agréable, proche de la mer et de nombreux monuments, en particulier de très vieilles églises byzantines cernées par les immeubles modernes …
Un petit tour de ravitaillement dans les marchés locaux et nous pouvons reprendre notre route vers la frontière …
La mer n’est jamais loin désormais et nous trouvons de belles haltes au bord de la mer de Thrace notamment sur une falaise face à l’ile de Samothrace…
A l’arrivée à la frontière, côté grec, un joyeux bazar de camions et de voitures nous attend.
On en a vu d’autres, nous serons patients !
La suite au prochain numéro, avec nos premiers pas en Turquie ...
On the road again : le résumé en images de notre traversée de la Grèce ...
Le saviez-vous ?
La Macédoine a joué un rôle clé dans l'histoire ancienne, notamment avec la montée en puissance de l'empire macédonien sous Alexandre le Grand.
La Macédoine historique est située dans le nord de la Grèce actuelle, dont l'empire, dirigé par Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.), s'est étendu de la Grèce à l'Inde, créant l'un des plus grands empires de l'histoire antique. Le royaume de Macédoine a joué un rôle déterminant dans la diffusion de la culture grecque et dans les grandes conquêtes militaires de l'Antiquité.
Mais aujourd'hui, le terme « Macédoine » désigne plusieurs zones géographiques :
- Une partie du nord de la Grèce, appelée Macédoine grecque.
- Une région dans le nord de la République de Macédoine du Nord (anciennement appelée l'« ex-République yougoslave de Macédoine » ou FYROM), qui a été créée en 1991 après la dislocation de la Yougoslavie.
- Une petite partie du sud de la Bulgarie est également appelée « Macédoine bulgare »
Au début du XXe siècle, la population de la Macédoine était très bigarrée : grecs, slavons, serbes, albanais, turcs et roms s'y côtoyaient, au point qu'un mélange de légumes fut appelé, pour évoquer cette variété … la macédoine de légumes !
Le top :
A cette saison, il est facile de prendre des bivouacs sauvages en Grèce, y compris au bord des plages. Nous avons trouvé facilement des spots très tranquilles. Nos seuls voisins ont été, presque chaque jour, de gros chiens placides qui se sont installés sans rien demander devant le camion jusqu’à notre départ le lendemain matin !
Le flop :
Nos arrêts sur des parkings ou des lieux de pique-nique sont en général malheureusement un peu gâchés par la saleté environnantes. Même s’il y a des poubelles, les grecs jettent n’importe où toutes leurs canettes, emballages, papiers gras et j’en passe ...
L’anecdote : la cuisine grecque est excellente et les portions généreuses ! Nous n’avons jamais pu terminer nos assiettes et sommes même repartis d’un restaurant de Koronissia avec un « doggy bag ». En fait il faut commander une seule entrée et un seul plat pour deux, ce qui ne choque personne !
No comment :
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