Portugal : l’Alentejo …
Du 29 mars au 5 avril 2023.
De retour du Maroc, nous avons choisi de remonter chez nous par le Portugal après un bref passage au sud de l’Espagne.
La carte est interactive : vous pouvez zoomer et la déplacer à votre guise ...
Le Portugal, où nous ne sommes pas venus depuis 2014, nous fait toujours le même effet : celui d’un retour en arrière dans le temps. Des routes pavées, des gens aimables qui vous saluent dans la rue, des prix à l’ancienne (le petit café à 0,70 €, le « menu do dia » à 10 €), toutes sortes de petits détails qui font qu’on se sent loin de la France d’aujourd’hui …
A peine la frontière passée, nous nous arrêtons chez Louis-Marie et Monique, des vendéens qui résident une bonne partie de l’année à Vila Real de San Antonio. C’est l’occasion d’évoquer avec Louis-Marie nos souvenirs marocains de Figuig où nous avons passé de bons moments ensemble il y a quelques années.
Mais aussi de bénéficier de bons guides pour découvrir la ville et un peu des coutumes locales.
A l’extrême sud-est du Portugal, flanquée par l’Atlantique au sud et le Guadiana à l’est, cette petite ville tranquille et pleine de charme se prête parfaitement à la déambulation, le long du fleuve ou dans ses rues piétonnes. On peut y admirer de beaux exemples de l’architecture portugaise …
En repartant, nous allons observer quelques flamands, ibis et échasses, très nombreux dans les marais qui bordent la ville …
Nous avons décidé de remonter au plus court vers le nord pour ne pas accumuler encore des kilomètres. Ce n'est pas forcément le plus rapide mais les petites routes de l’Alentejo, hors des grands circuits touristiques, sont pleines de charme. Nous resterons donc proches de la frontière espagnole et du Guadiana qui sépare les deux pays. Souvent villages portugais et espagnols se font face sur chaque rive comme Vila Real et Ayamonte, ou Alcoutim et San Lucar …
Je vous laisse découvrir quelques images des petits villages blancs que nous avons traversés. Presque tous sont surmonté d’un château fort construit autrefois par les maures, les portugais ou les espagnols pour défendre leurs frontières.
Alcoutim, avant de quitter l'Algarve …
Serpa où nous avons passé trois jours …
Evora qui a conservé un temple romain …
Evora Monte et sa curieuse forteresse …
Estremoz …
Marvao la plus haut perchée…
Et enfin Castelo de Vide …
Autant dire que nous avons eu notre ration de beaux villages, d’églises, de maisons blanches et de châteaux forts !
Une dernière nuit dans le village d’Aldeia da Ponte, à quelques kilomètres de la frontière, et nous repassons en Espagne sur une petite route de campagne …
On the road again : le résumé en images des routes et pistes du moment …
Pas de vidéos cette semaine : la Gopro, après quelques années de bons et loyaux services, semble avoir rendu l’âme !
Le saviez-vous ?
Aldeia da Ponte, village de 350 habitants, dispose de grandes arènes (praça de touros) pouvant accueillir 4.500 personnes.
L’occasion d’évoquer la « tourada », cousine de la corrida espagnole.
Avec une première différence : les taureaux ne sont pas tués dans l’arène … mais plus tard à l’abattoir !
Une tourada dure environ trois heures avec la participation de six animaux. Après que la bête a été affaiblie par les banderilles posées par un cavalier et un banderillero à pied, puis éventuellement par des passes avec un tissu rouge, une équipe de huit hommes entre dans l’arène. Leur rôle est de coucher le taureau en le saisissant par les cornes. Lorsque le taureau est à terre, dominé par l’homme, c’est terminé …
Le top : nous sommes souvent allés au restaurant où, pour un prix très modique, on se régale des spécialités locales : « feijoada », « bacalhau », « porco alentejana » …
Très souvent nous avons pris un plat pour deux car les quantités servies sont énormes. Un jour j’ai commandé une demi-portion de grillades : on m’a servi quatre grosses saucisses !
Quant aux pâtisseries, on a un peu abusé des « pasteis de nata » et autres « gadanhas » …
Le flop : je n’en ai pas trouvé, le Portugal c’est « todo bem ! » …
L’anecdote : le portugais est plutôt calme et courtois …
Il suffit de s’approcher un peu d’un passage piéton pour que les voitures s’arrêtent.
Quand on arrive du Maroc, ça fait tout bizarre !
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