2013 - D'Agadir à Olonne
Lundi 25 mars 2013
Pas grand chose à dire aujourd'hui car, au programme, il y a essentiellement Agadir - Rabat par l'autoroute. C'est moins folichon que les petites routes et les pistes des jours précédents mais c'est efficace : à peine plus de six heures pour couvrir 540 kms. Seuls faits notables, la route qui s'élève très rapidement d'Agadir et nous permet d'admirer les sommets de l'Atlas très enneigés puis, passé Marrakech, les tapis de fleurs multicolores au bord de l'autoroute et dans les champs environnants.
Comme à l'aller, Jean-Paul et Josiane nous accueillent gentiment à Rabat. Ils sont invités au restaurant mais nous laissent en tête à tête avec un délicieux repas.
L'anecdote du jour
Rien à noter aujourd'hui. Voici donc une petite sélection de quelques magnifiques pancartes rencontrées ici où là.
En V.F. : "Centre du village" !
Le saviez-vous ?
Non ? Moi non plus !!!
Mardi 26 mars 2013
La météo n'étant pas très encourageante, nous décidons de ne pas nous arrêter à Tanger comme initialement prévu et de passer dès aujourd'hui en Espagne. Avant de partir, nous complètons quelques réserves (patates douces, olives, petits gâteaux marocains...) avec notre chauffeur, Jean-Paul, qui nous mène au meilleures adresses et nous faisons nos adieux aux petits marchands marocains.
Pendant ce temps, un petit laveur astique le 4x4 qui en a bien besoin. Au moins, l'extérieur sera propre...
Sortie de Rabat impeccable, on commence à bien s'y retrouver !
L'autoroute nous mène rapidement à Tanger où nous avons choisi de traverser.
Avec l'heure de décalage, nous sortons du port de Tarifa à près de 18 heures. Nous ignorons cette fois la belle plage et ses kyte surfers, direction Séville sous un ciel gris car nous avons laissé le soleil à Tanger...
On s'arrête dans le premier hôtel routier qui se présente ... pile poil pour voir le match France-Espagne de foot en prenant notre diner (de toute façon, dans ce genre d'établissement, il ne faut pas compter échapper à la télé braillarde !). Les bleus ont le bon goût de perdre ce qui nous évite d'être mal vus.
L'anecdote du jour
Deux belles erreurs de navigation aujourd'hui car trop confiants dans notre connaissance des lieux, nous ne mettons pas en route le GPS avec le PC.
Tout d'abord à Tanger, en sortant d'une station d'essence je loupe la bonne avenue et nous voilà vers le Petit Socco et la médina ce qui nous fait perdre quelques minutes. Nous ratons de peu le bateau de 14 heures (il est déjà 14h 30 passées). Pas grave, celui de 15 heures fera l'affaire et nous laisse le temps d'acheter un petit sandwich et de faire provision de clopes pas chères !
Ensuite, à l'arrivée sur Séville, à nouveau un mauvais choix : nous sortons à Dos Hermanas chercher un hôtel, n'en trouvons pas et nous retrouvons dans le centre de Séville, il fait nuit et il pleut, le bonheur... On rattrape pas trop mal la voie rapide "à la boussole" mais on a bien perdu une demie-heure.
Le savez-vous ?
A la douane de Tarifa, les voitures des marocains sont toutes ouvertes par les douaniers qui confisquent à tour de bras des bidons ou de grosses bouteilles en plastique emplis d'un liquide jaunâtre. Huile d'olive ou essence ? Je ne sais pas...
Mercredi 27 mars 2013
Avec le décalage horaire, nous ne nous réveillons qu'à 8 heures. Après un petit déj sur le zinc nous reprenons la route vers le nord. Nous rencontrons bientôt les habituelles cigognes et passons Merida, Caceres, Salamanque, Valladolid, Burgos... Le temps est plus que maussade avec de rares rayons de soleil et beaucoup d'averses. Le midi nous nous arrêtons à Guijuela, un bled pourri où nous trouvons néanmoins d'excellents jambons bolleta et lomo ainsi qu'un bon fromage provenant des montagnes environnantes (toutes enneigées). Profitant d'une petite éclaircie nous nous offrons ainsi un excellent repas un peu à l'écart de la route.
C'est en Espagne la "semana santa" et, jeudi saint oblige, il y a beaucoup de monde sur la route dans la soirée, par chance plutôt en direction du sud. Nous croisons notamment un énorme bouchon au nord de Burgos.
Arrivés près de San Sebastian, nous quittons l'autoroute pour trouver un petit hôtel et galérons un petit moment sur les petites routes de montagnes avant de trouver un coquet petit hôtel qui nous accueille en demi-pension. L'anecdote du jour Aujourd'hui, un petit bilan de nos rencontres de ces dernières semaines en forme de liste "à la Prévert" : - quelques rastas dans des vieux mercos "aménagés, - des kyte surfers à la recherche du spot idéal, - une magnétiseuse, fort sympatique au demeurant, - un couple de canadiens en camping car partis depuis avril 2011 (Mauritanie, Turquie, France, Danemark,Tunisie ...), - un fondu de marathon qui depuis trois mois court à travers le Maroc, - quelques aventuriers descendant leur voiture (parfois assez délabrée) pour la vendre à Nouakchott, - un français établi venu apprendre l'arabe au Maroc et établi depuis trois mois à Tarfaya dans un hôtel à 3 euros la nuit, - un professeur chi-qong méditant depuis quatre mois dans une petite oasis, - un cycliste qui depuis des semaines parcourt le Maroc sur son vélo (le style couché sur le dos) - pas mal de camping caristes "pétanque-Ricard" venus passer l'hiver au chaud à moindre frais, - et un raton laveur pour Miche... Le saviez-vous ? Les espagnols du sud adorent l'huile d'olive et dès le matin au petit déjeuner, dans les bistrots, ils en versent de larges rasades sur leurs omelettes, jambons... Jeudi 28 mars 2013 Après un copieux petit déjeuner, nous reprenons l'autoroute chargée d'espagnols en vacances mais avec moins de camions qu'habituellement. Nous traversons le Pays Basque sous des trombes d'eau mais retrouvons le soleil près de Bordeaux. Il ne fait que 10°... brrrr... il va falloir s'y habituer !
A 15 h nous retrouvons la Vendée, ça sent l'écurie !
Et à 16 heures nous arrivons à La Bauduère, fin de notre périple, après un peu plus de 11.000 kms de routes et de pistes. Un peu marre de la voiture, place à la marche et à la moto autant que possible !
L'anecdote du jour
Péage de l'autoroute ce matin au Pays basque espagnol. Encore un peu embrumé mais conscient que nous ne sommes pas en France, je lance un grand "Choukrane" à la dame qui me rend la monnaie !
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