Courte escale à Rio de Janeiro ...
Copacabana, le Corcovado, Ipanema, le Pain de Sucre … des noms qui font rêver !
Je suis allé à Rio mais j’en suis reparti un peu frustré.
La faute aux impératifs du transport maritime qui nous ont fait arriver à quai au coucher du soleil pour repartir le lendemain matin à 7 heures. Pas question donc de descendre à terre.
Reste que l’arrivée par la mer constitue un grand moment et offre un spectacle époustouflant même avec le temps nuageux que nous avons eu !
Tout s’annonce pourtant parfaitement bien quelques heures plus tôt quand nous doublons le Cabo Frio sur une mer d’huile et sous un soleil radieux.
Mais le bateau réduit sa vitesse (sa place dans le port n’était probablement pas libre) et les collines entourant la baie de Rio se rapprochent avec une lenteur désespérante. Le Christ du Corcovado, repéré à 50 kilomètres de distance, nous parait presque toujours aussi lointain quelques heures plus tard alors que les nuages s’acumulent sur la côte…
C’est seulement vers 17 heures, alors que les immeubles de Copacabana nous apparaissent, que le pilote du port embarque à bord et que nous pointons vers l’entrée de la baie.
Malgré les nuages qui se sont accumulés au cours de l’après-midi, le spectacle est grandiose. Copacabana, surplombé par le Corcovado, se dévoile plus nettement et nous passons près du « Pão de Açùcar » avant d’entrer dans la baie.
Cette dernière nous réserve encore de jolis points de vue juste avant que le soleil ne plonge rapidement à l’horizon.
A chaque escale ses oiseaux : à Dakar c’était les milans, ici ce sont des frégates par dizaines qui nous accompagnent.
Et pour finir, au moment d’accoster assez loin dans la baie, le soleil refait une petite apparition spectaculaire …
Une demi-heure plus tard la nuit est complètement tombée. Le spectacle est désormais assuré par les lumières du port et de quelques lointaines favelas …
Le lendemain matin le soleil se lève paresseusement sur les docks embrumés et l’immense pont qui traverse la baie tandis que notre voisin de quai, bien chargé de containers, prend le départ.
Nous le suivons bientôt, toujours accompagnés par les frégates dans notre traversée de la baie.
La dernière image que nous garderons de Rio est celle des jolis petits bateaux de pêche qui naviguent à quelques kilomètres des côtes et saluent notre passage.
Le Grande Nigeria est en avance d’un jour sur son planning et c’est à allure réduite que nous nous dirigeons vers notre troisième escale brésilienne, Vitoria, située à seulement 350 kilomètres à vol d’oiseau.
Commenter cet article